La situation sanitaire actuelle rend notre passion difficile à vivre. Salons annulés, événement reportés ou encore rassemblements limités. Il faut prendre notre mal en patience et saisir les rares opportunités qui s’offrent à nous pour exalter nos passions.
Alors, quand j’ai reçu le coup de fil d’un ami, qui m’invitait à venir le voir tourner sur le circuit d’Albi avec sa nouvelle acquisition, j’ai sauté le pas.
Hasard du calendrier, nous sommes le dernier vendredi avant le troisième confinement, c’est donc une réelle bouffée d’oxygène de se retrouver dans un tel cadre pour discuter bagnoles ! Le sujet de notre conversation se tourne rapidement vers cette superbe Ferrari 430 Scuderia dans une livrée qu’on pourrait qualifier de classique avec sa teinte historique Rosso Corsa et ses jantes dorées.
Une machine qu’on ne présente plus et qui était un rêve pour son propriétaire piqué par la compétition à la sauce bolognaise. Un réel amoureux des italiennes et plus particulièrement des Alfa Roméo et des Ferrari, deux joyaux qui ont eu une histoire commune et cette même soif de la compétition. Avec Porsche, ces deux marques ont le plus de palmarès en compétition et ce n’est pas pour rien.
Le panneau surplombant le circuit affiche 10h, il est temps pour moi de prendre place à bord de la Scuderia pour quelques tours en passager. Ce n’est pas la première fois que je monte à bord de ce mythe, lors de la 18e édition de la Pelras Driving Experience j’avais été scotché par sa brutalité. Une 458 Speciale étant plus douce à côté. C’est donc toujours avec autant d’enthousiasme que j’ai retrouvé ces baquets au maintien parfait. L’ambiance est brute, la mécanique est rageuse avec une bande son enivrante qui se propage dans l’habitacle et la boite robotisée de type F1 donne des à-coups à chaque passage. Pour rappel, la Scud embarque un V8 atmosphérique 4.3 l de 510ch. Dernière d’une ère où les Ferrari misaient davantage sur les sensations et laissaient la qualité de fabrication pour les autres.
Quoi de mieux que de faire appel aux services de Schumacher pour avoir une voiture sensationnelle qui demande de l’attention à tous les instants. Réputée, comme n’étant pas forcément aisée à mener à haute vitesse, la Scuderia souffre d’un train avant léger et d’un système de freinage plutôt fragile. D’ailleurs c’est ce qui a poussé son propriétaire à adopter un système de frein Giro avec plaquettes japonaises Endless, réputé pour son endurance. Il est donc venu roder et tester ce nouveau système. Et même si la voiture n’était pas poussée dans ses retranchements on sentait indéniablement plus de mordant.
Je vous ai dit que le circuit était vide ? Pas vraiment ! Pour nous accompagner, il y avait un sport proto construit dans les années 1980 et propulsé par un autre mythe italien, le V6 Busso (lire Essai Alfa Roméo 147 GTA : forza italia). Cette barquette jaune était venue se dégourdir les roues pour mettre au point des réglages avant d’attaquer les différentes courses de la saison. Une merveille à voir évoluer et à entendre.
Et ce n’est pas tout, avant de partir, deux autres autos d’un autre registre sont venues, elles aussi, parfaire leurs derniers réglages. Une M3 E30 typée rallye entièrement revue à neuf dans une finition exemplaire, comme en témoigne son admission en carbone. L’autre jouet n’était autre qu’une MX5 NA coursifiée avec arceau et habitacle dépouillé. Des voitures qui doivent être sensationnelles quoique pas très adaptées sur un circuit rapide comme l’est Albi.
Une matinée comme celle-ci, c’est comme une cure de vitamines qui nous rebooste et nous permet de ne pas oublier ce qui fait la richesse de notre passion, la diversité !
Bielle & Piston,
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