Pour répondre aux nouveaux enjeux de la mobilité durable, Hyundai a décidé de créer une gamme spécifique de véhicules 100 % électriques dès 2020 sous le label IONIQ. La première voiture issue de cette nouvelle ère est la Hyundai IONIQ 5, qui puise son inspiration dans le passé de la marque pour offrir une expérience électrique polyvalente et bien pensée. Grâce à Hyundai Toulouse Sud Labège, la Hyundai IONIQ 5 n’aura plus de secret pour vous après mon essai complet.
Présentée en 2021, la Hyundai IONIQ 5 s’inspire du concept Hyundai 45 EV du Salon de Francfort de 2019, qui marquait l’avènement de la nouvelle gamme IONIQ avec un design fort et identitaire inspiré du passé. Reprenant fidèlement les traits du concept avec des proportions plus réalistes, la IONIQ 5 s’inspire de l’une des premières voitures de l’histoire du constructeur coréen, la Hyundai Pony, et plus précisément du concept Pony coupé.
Ce CUV (Compact Utility Vehicle), comme aime le rappeler le marketing de Hyundai, offre un style inédit très moderne, mais en même temps délicieusement vintage. Les lignes épurées et les surfaces planes se rejoignent par des arêtes franches taillées à la serpe. Les flancs sculptés en forme de Z donnent du dynamisme et réduisent visuellement le gabarit de la IONIQ 5.
À l’avant, on retrouve une calandre en V qui englobe les phares à la signature lumineuse en Pixel, très années 80. C’est le thème commun à la gamme IONIQ, que l’on retrouve également sur la Hyundai IONIQ 6 essayée l’année dernière. Cette signature lumineuse coiffe alors un avant très moderne à l’efficience aérodynamique travaillée. Le capot monobloc digne d’un concept car et les prises d’air actives, fermées à l’arrêt, contribuent à l’excellent CX de 0,288, au même titre que les jantes profilées et le spoiler arrière étendu.
À l’arrière, justement, on retrouve le même thème avec des feux en Pixel englobés dans un bandeau en forme de V, et les catadioptres sont cachés derrière des stries dans un design rétro.
Avec cette très jolie couleur Lucid Blue, la IONIQ 5 est rafraîchissante dans la circulation actuelle. Elle offre assez de différenciation pour marquer la modernité de la nouvelle gamme, tout en gardant des gènes de vraie voiture. J’aime beaucoup la proposition, et j’ai même eu d’excellents retours de passants dans la rue : “Elle est magnifique !”, s’extasie un monsieur dans le secteur de la Côte Pavée.
Il faut dire que la IONIQ 5 impose aussi par ses dimensions. Sur les photos, on a l’impression de voir une simple compacte, mais dans la réalité, la IONIQ 5 est bien plus grande qu’elle ne cherche à vous le faire croire, avec ses 4 635 mm de long, 1 890 mm de large et 1 647 mm de hauteur. Des proportions qui sont bénéfiques pour les passagers.
L’intérêt de cette nouvelle gamme IONIQ réside dans le fait qu’elle a été conçue dès le départ pour être entièrement électrique. La nouvelle plateforme E-GMP, spécialement conçue à cet effet, revoit alors les espaces pour les optimiser. Avec un très grand empattement de 3 mètres, l’IONIQ 5 offre un confort royal pour ses passagers, digne du segment supérieur, avec un coffre appréciable de 527 litres.
L’espace aux jambes est excellent et la modularité est très bien pensée, avec des sièges fortement inclinables pour se reposer. Une console centrale coulissante, rendue possible par le plancher plat, améliore encore l’ergonomie. Cette ambiance confortable est associée à une atmosphère relaxante, avec une planche de bord épurée qui introduit, à sa sortie, le double écran de 12,3 pouces aux graphismes clairs mais aux fonctionnalités tactiles pas ultra réactives. Heureusement, on garde des commandes de climatisation physiques, ce qui est un bon point.
Du côté pratique, on dispose d’une possibilité de remorquage jusqu’à 1600 kg, ce qui n’est pas courant sur une électrique, et la batterie est compatible avec la technologie de charge inversée V2L, qui permet de brancher n’importe quel appareil électrique, soit par la prise 230 V située sous la banquette arrière, soit à l’arrêt via l’adaptateur à brancher sur la trappe de recharge. Pratique pour brancher une glacière lors d’un pique-nique dans la Montagne Noire.
Les matériaux que l’on touche régulièrement ont été soignés, avec un toucher très doux et donc très premium. En revanche, quelques plastiques inférieurs sont moins qualitatifs, mais il faut souligner que dans une démarche éco-responsable jusqu’au-boutiste, Hyundai utilise des matériaux recyclés. On retrouve ainsi des bouteilles en plastique recyclées pour la planche de bord et de la canne à sucre pour les garnitures et les moquettes. Un très bon point !
L’intérieur présenté sur mon modèle équivaut à un premier niveau de finition, avec une sellerie en tissu biton et un intérieur noir qui présente déjà très bien. Sachez cependant que vous pouvez opter pour une sellerie en cuir noir ou clair, ainsi qu’un intérieur biton également.
Le confort intérieur passe également par le confort de conduite, grandement facilité par les nombreuses technologies de sécurité active Hyundai Smart-Sense :
On peut également disposer d’un affichage tête haute à réalité augmentée qui projettera des flèches en 3D pour les guidages GPS. Autre option très futuriste : les rétroviseurs caméras, qui permettent de bénéficier d’une meilleure rétrovision et d’une diminution des angles morts.
Une voiture moderne qui interagit avec vous grâce à la voix ou depuis votre téléphone, grâce aux fonctionnalités Bluelink qui permettent de connaître et d’activer de nombreux paramètres à distance.
Bien entendu, la gamme IONIQ est équipée de série de l’Apple CarPlay, Android Auto et d’un chargeur sans fil. Sa plateforme est donc son atout pour un espace à bord convaincant et des technologies dernier cri, qu’on retrouve également du côté de la motorisation.
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La nouvelle plateforme permet une offre de motorisation à la carte avec deux packs de batterie différents. En premier niveau, on retrouve un moteur de 125 kW avec la petite batterie de 58 kWh disponible uniquement sur stock. Ensuite, on passe à la plus grande batterie Lithium-ion Polymère de 77,4 kWh, disponible comme sur notre modèle en propulsion de 229 ch ou en version HTRAC quatre roues motrices avec deux moteurs pour 325 ch.
Dans sa configuration grande batterie, propulsion, et jantes de 19 pouces comme mon modèle d’essai, on se retrouve avec la plus grande autonomie possible. Annoncée à 507 km en homologation, on pourra facilement atteindre les 450 km en conditions mixtes réelles, avec une consommation autour des 17 kWh/100 km. Ce qui est très bon !
En plus d’une autonomie déjà très intéressante, l’IONIQ 5 dispose d’une architecture 800 V qui permet des recharges ultra-rapides sur l’une des 2000 bornes 350 kW IONITY à travers l’Europe. La batterie passe alors de 10 à 80 % en seulement 18 minutes. Sur des bornes moins puissantes comme des 100 kW, comptez 42 minutes. Grâce au service Charge my Hyundai, ce ne sont pas moins de 400 000 bornes accessibles dans 29 pays.
Dans tous les cas, il ne faut pas abuser des bonnes choses au risque de dégrader plus rapidement la batterie, même si elles sont garanties 8 ans ou 160 000 km par Hyundai.
Sur une borne classique de 11 kW, il faudra attendre 7 heures 20 pour une recharge complète. C’est très acceptable.
Sur la route, la recharge partielle de la batterie est possible grâce au module de freinage régénératif activable avec les palettes derrière le volant. Quatre niveaux sont disponibles, avec un niveau intelligent qui va anticiper les freinages en fonction de la circulation et de la topographie du relief. On retrouve également, la désormais connue et très appréciée, conduite à une pédale (I-Pedal) qui permet de se passer du frein dans la majorité des situations.
La technique est donc maîtrisée, avec une plateforme bien née également au service du comportement routier.
La nouvelle plateforme permet une très bonne rigidité et un centre de gravité abaissé pour une conduite plus stable et dynamique.
Contrairement au récent Hyundai Kona Electric, qui dispose d’une plateforme multi-énergies et qui s’est montré plus confortable que dynamique, la IONIQ 5 est beaucoup mieux calibrée et sait se montrer amusante.
Les liaisons au sol ont été bien étudiées, avec à l’avant un système McPherson avec ressorts hélicoïdaux, barre stabilisatrice et amortisseurs à gaz, et à l’arrière un essieu multibras – comme le Kona – avec ressorts hélicoïdaux et amortisseurs à gaz.
Associée à la configuration propulsion de mon modèle, la IONIQ 5 se révèle assez précise en virage – même si la direction manque toujours un peu de feeling – et enchaîne les différentes courbes très naturellement. En réaccélérant au point de corde, on obtient une voiture très vive favorisant la mobilité du train arrière qui passe alors toute la puissance au sol. Sur route mouillée, elle pourrait se montrer joueuse.
Pour obtenir un comportement routier naturel, il est préférable de couper le freinage régénératif qui entraîne des transferts de masses intempestifs. En roue libre, la IONIQ défile les kilomètres avec une bonne position de conduite.
Elle n’est quand même pas conçue pour hausser le rythme avec ses sièges confortables, avec peu de maintien latéral et une recherche de confort certain sur les routes dégradées. Les jantes de 19 pouces permettent d’absorber la plupart des secousses. Une légère fermeté se fait sentir, mais pour une suspension passive, le compromis confort-dynamisme est justement dosé.
On sent que la voiture est bien née et qu’elle peut aller beaucoup plus loin dans la sportivité, ce que les ingénieurs ont fait en dévoilant récemment la IONIQ 5 N qui est apparemment très grisante à conduire avec ses 650 Ch.
Dans la vie de tous les jours, la version propulsion de 229 ch – 350 Nm est largement suffisante avec des performances dignes d’une petite GTI : 0 à 100 km/h en 7,3 secondes. Le poids de 2010 kg est globalement bien maîtrisé sur tous les aspects de la conduite, même lors de freinage sans le système régénératif. Les commandes sont bien calibrées et en font une voiture polyvalente.
Polyvalent, c’est bien le mot qu’il faut retenir de cette IONIQ 5. Son design attrayant, son espace à bord royal, ses technologies modernes et sa conception intelligente au service de l’autonomie, des performances et du comportement routier, en font un choix idéal pour une familiale électrique. Une très bonne voiture qui a d’ailleurs été récompensée d’abord pour sa conception écologique avec sa note de 10/10 au Green NCAP, mais également au niveau mondial avec le titre de Voiture Mondiale de l’année 2022, avec le prix du design et le prix du véhicule électrique. Avec sa fabrication en Corée du Sud et ses tarifs au-dessus de 50 000€, elle échappe malheureusement au bonus écologique, mais ses nombreux atouts sont des arguments importants comme sa garantie 5 ans / kilométrage illimité. Enfin, une mise à jour de l’IONIQ 5 a été présentée en mars dernier avec la promesse d’une meilleure autonomie et encore plus de dynamisme. Alléchant !
Merci à Automobile Delahaye pour la découverte de cette IONIQ. N’hésitez pas à les contacter via leurs réseaux :
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